La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

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Stéphanie Schwartzbrod - La cuisine de l’exil

Stéphanie Schwartzbrod - La cuisine de l’exil
Rencontre animée par Josyane Savigneau - Lecture par l‘auteure

Par amour, pour accomplir leurs rêves, pour fuir la guerre ou la misère, ils ont quitté leur pays. Venus d’Europe, d’Asie, du Moyen-Orient, d’Amérique Latine, des États-Unis, c’est en France qu’ils ont posé leurs valises, laissant derrière eux leur enfance, leur famille, leurs repères pour découvrir un univers inconnu, parfois fantasmé et se confronter à une nouvelle réalité. Déracinés, “coupés en deux ”, c’est notamment par la nourriture, les recettes emportées dans leurs bagages, qu’ils ont pu retrouver une part de leur passé. À travers vingt-quatre récits de vie en provenance des cinq continents accompagnés de cent vingt recettes, ce livre parcourt la grande Histoire, les époques et les continents, mettant en lumière notre richesse multiculturelle.

Dans le cadre du Festival des Cultures Juives.

À lire – Stéphanie Schwartzbrod, La cuisine de l’exil, Actes Sud, 2019.

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Séverine Daucourt

Séverine Daucourt

Accompagné de Daniel Valdenaire (guitare)

« longtemps / je n’eus que des amis hommes / ainsi fut-il / complicité virile / ou signe de fragilité / c’est que les femmes n’ont pas été tendres avec moi / décochant par devant / par derrière / par ailleurs / les hommes aussi / l’idée derrière la tête /

je me réfugiais près d’eux pour une causette et / me retrouvais parfois / (comme cosette) / sans mes haillons »

Séverine Daucourt

Dans Transparaître, l’auteure tente de circonscrire ce qui fait perdurer le “drame féminin”. Sa voix, nue et franche, affirme autant qu’elle questionne, se brise autant qu’elle résiste, énonce mais n’accuse pas. Les questions de l’enfermement et du mutisme traversent son œuvre qui traite aussi des questions du genre, des relations hommes/femmes, des effets de l’altérité et de la place donnée à la sexualité. Ce soir, Séverine Daucourt a souhaité ponctuer par ses chansons la lecture d’extraits de son texte, donnant ainsi à entendre le livre de façon différente.

À lire – Séverine Daucourt, Transparaître, Éd. Lanskine, 2019

Le Vendredi 8 mars 2019 - 19H00

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Les Bruits du monde - Épisode 2 : Les Hommes de Nanterre

Création sonore autour de l’atelier d’écriture mené auprès de personnes détenues à la Maison d’arrêt des Hauts-de-Seine par la plasticienne Florence Cosnefroy et l’écrivain Thomas B. Reverdy.

réalisé par Anne Mulpas, poète et Rym Debbarh-Mounir, monteuse son

Deuxième épisode de la série de podcasts « Les Bruits du monde », collection de création sonore autour des ateliers d’écriture menés par la Maison de la Poésie.

Au cours de l’hiver 2019, douze détenus de la Maison d’arrêt de Nanterre ont participé à un atelier de création et d’écriture qui a donné lieu à une restitution ouverte au public le 19 décembre sur la grande scène de la Maison de la Poésie-Scène littéraire, « Les couleurs de l’hiver ».
Cet atelier, mené dans une Maison d’arrêt de « courtes peines », avait pour objectif de permettre à de jeunes détenus pour lesquels écrire ne représente rien, ou pas grand-chose, de découvrir ce que ce mode d’expression avait à leur offrir. La démarche a visé, sur un temps nécessairement bref, à ouvrir à un autre imaginaire, à questionner les représentations sociales ou personnelles qui parfois enferment. Par l’écriture, il s’agissait de retrouver de nouvelles dimensions personnelles de créativité et d’imagination et d’élargir les horizons.

Une carte blanche a été donnée à Anne Mulpas et Rym Debbarh-Mounir pour réaliser une série de créations sonores autour des ateliers d’écriture menés par la Maison de la Poésie afin d'accompagner ses actions d’éducation artistique et culturelle auprès des publics les plus éloignés ou en grande exclusion.

En collaboration avec le Service Pénitentiaire d’insertion et de probation 92
Avec le soutien de la Région Ile-de-France
Fondation d’entreprise La Poste, Fondation Abbé Pierre, Fondation du Crédit Mutuel

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Miriam Toews & Carolin Emcke

Miriam Toews & Carolin Emcke

Rencontre animée par Sophie Joubert – Interprète : Fabienne Gondrand

Deux ans après #Metoo, la voix puissante et singulière de Carolin Emcke, docteur en philosophie, ancienne reporter et éditorialiste pour Die Zeit, nous offre un texte saisissant sur les violences faites aux femmes et le consentement. Quand je dis oui… explore cette question et décrit les relations de pouvoir et l’humiliation qui peuvent surgir sur toutes les scènes sociales ou privées, de la chambre d’hôtel de puissants prédateurs au salon d’un couple en crise.

Avec Ce qu’elles disent, Miriam Toews nous plonge dans un huis clos au sein d’une colonie mennonite de Bolivie. Alors que les hommes sont partis à la ville, huit femmes tiennent une réunion secrète. Depuis quatre ans, nombre d’entre elles sont retrouvées, à l’aube, inconscientes, rouées de coups et violées. Pour ces chrétiens baptistes qui vivent coupés du monde, l’explication est évidente, c’est le diable qui est à l’œuvre. Mais les femmes, elles, le savent : elles sont victimes de la folie des hommes. Inspiré d’un fait divers, ce roman retranscrit les minutes de leur assemblée, leurs questions, leur rage, leurs aspirations…

Deux textes de statuts différents qui dénoncent, chacun à sa façon, les rapports de pouvoirs et la domination masculine au sein d’une société.

À lire – Carolin Emcke, Quand je dis oui..., trad. de l’allemand Alexandre Plateau, Le Seuil, 2019. Miriam Toews, Ce qu’elles disent, trad. de l’anglais (Canada) par Lori Saint-Martin et Paul Gagné, Buchet/Chastel, 2019.

Le Jeudi 3 octobre 2019 - 20H00

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Inculturisme, trois rencontres

« INCULTURISME, TROIS RENCONTRES »

Maylis de Kerangal, Hélène Gaudy, Arno Bertina, Patrice Blouin, Pauline Delwaulle & Baptiste Morizot.

Si entre 2004 et 2011 la revue Inculte a tenté, après d’autres, de jeter des ponts entre des éléments de la pop culture et la littérature ou la philosophie, ça n’a pas été sans en louper quelques-uns dans le même temps. La revue n’existe plus mais le collectif Inculte continue de se passionner pour ces histoires de ponts – le disent assez un livre de Mathias Enard et un autre de Maylis de Kerangal. Nous avons donc invité trois artistes qui explorent, dans leurs œuvres respectives, des questions qui auraient dû nous mobiliser : les blockbusters ou les super héros Marvel (Patrice Blouin) ; le pistage et la rencontre (Baptiste Morizot) ; le paysage et la cartographie (Pauline Delwaulle).

À lire – Baptiste Morizot, Sur la piste animale, Coll. « Mondes sauvages », Actes Sud, 2018 ; Les Diplomates, Wildproject, 2016 – Pauline Delwaulle et Véronique Béland, Malgré les collines, éd. Sun Sun, 2017 – Patrice Blouin, Magie industrielle, éd. Hélium, 2016.

Le Samedi 8 février 2020 - 20H00