La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

En cours de lecture

Traité de civisme de Boris Vian - Dominique Pinon

TRAITÉ DE CIVISME DE BORIS VIAN

Lecture par Dominique Pinon
Violoncelle et chant : Silvia Lenzi

Conception : Nadine Eghels (Textes & Voix)
Production : TEXTES & VOIX
www.textes-et-voix.fr
Diffusion : contact@textes-et-voix.fr
06 60 39 42 05

Écrit dans les années 1950, le Traité de civisme est toujours d’actualité. Les enjeux politiques et les problèmes sociaux que Boris Vian soulève, mais aussi les découvertes technologiques, font écho aux nôtres. À travers ce Traité de civisme, qu’il ne cessa de modifier et d’enrichir tout au long de sa vie, se dessine un portrait moins connu de l’écrivain. Tout le monde a en tête le trompettiste amoureux du jazz, l’écrivain de L’écume des jours, le parolier sensible du “Déserteur”, le Satrape qui a animé le Collège de Pataphysique… mais le citoyen soucieux des problèmes d’environnement et des difficultés économiques que la France traverse est un aspect moins connu, et pourtant lié aux autres.

Tout à la fois sérieux et loufoque, ce texte qui peut être considéré comme son « testament intellectuel » aborde les grandes questions du siècle – le progrès technique, l’aliénation au travail, l’accroissement des inégalités, la guerre et les totalitarismes… – et propose des solutions pour un avenir meilleur. En ce jour anniversaire – Boris Vian est né il y a tout juste cent ans -, Dominique Pinon nous en donne une lecture malicieuse, agrémentée de quelques poèmes… et chansons.

À lire – Boris Vian, Traité de civisme, Poche, réédition 2015.

Le mardi 10 mars 2020 - 20H00

En cours de lecture

Virginie Linhart - L'effet maternel

VIRGINIE LINHART
L’EFFET MATERNEL
Rencontre animée par Sylvie Tanette

« Tu n’avais qu’à avorter : il n’en voulait pas, de cette gosse ! » Ce sont peut-être ces mots, prononcés un matin d’été par sa mère, qui ont conduit la narratrice à écrire L’effet maternel. Cette gosse, c’est sa fille aînée qui vient de fêter ses 17 ans. Que s’est-il passé pour qu’une mère assène une pareille horreur ? Il y a eu des coups de griffe, des silences, mais aussi beaucoup d’amour dans cette relation ponctuée de vacances joyeuses et ensoleillées. D’où vient alors cette cruauté ? L’auteure va remonter le cours de cette histoire singulière et, chemin faisant, l’entrecroiser avec la grande Histoire. Les dégâts causés par la Shoah, le mouvement de Mai 68 et les conquêtes féministes des années 1970. De cette rencontre entre l’individuel et le collectif naît un admirable récit.

À lire – Virginie Linhart, L’effet maternel, Flammarion, 2020.

En cours de lecture

ISABELLE SORENTE – Le complexe de la sorcière

ISABELLE SORENTE
Le complexe de la sorcière
Lecture par l’auteure accompagnée par Mélanie Bauer & Wendy Delorme

Le complexe de la sorcière est le récit d’une enquête. Enquête historique sur les chasses aux sorcières et découverte intime, vertigineuse, de l’empreinte qu’elles ont laissée. Car les milliers de femmes accusées nous hantent comme un secret de famille, réveillant nos souvenirs impensables, magiques, enfouis.
Isabelle Sorente reconstitue l’histoire des grandes chasses et livre un roman bouleversant sur l’adolescence, la mémoire familiale et les initiations cruelles ou transformatrices. Le complexe de la sorcière est notre héritage. Il pourrait aussi être ce qui nous sauve.

À lire – Isabelle Sorente, Le complexe de la Sorcière, J.C. Lattès, 2020.

Le jeudi 30 janvier 2020 - 20H00

En cours de lecture

L’INTEMPORALITÉ PERDUE & AUTRES NOUVELLES DE ANAÏS NIN - Agnès Desarthe & Capucine Motte

L’INTEMPORALITÉ PERDUE & AUTRES NOUVELLES DE ANAÏS NIN
Agnès Desarthe & Capucine Motte
Rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos

Comment raconter le désir – désir sexuel, appétit pour la vie, l’art… – d’une femme mariée, apprentie écrivaine au début du siècle dernier ? C’est à ce projet qu’Anaïs Nin semble s’atteler dans ces seize nouvelles inédites, écrites pour la plupart entre 1929 et 1931. On y croise une jeune femme qui, parée comme pour un grand voyage, largue les amarres d’un bateau attaché à un arbre au fond d’un jardin, une petite fille abandonnant ses poupées pour se consacrer à l’étude du goût de ses larmes, et bien d’autres personnages hantés par la dualité entre l’être et le paraître. Préfacière et traductrice évoquent pour nous ces textes de jeunesse inédits. Merveilleuse lectrice, Agnès Desarthe en lira quelques extraits.

À lire – Anaïs Nin, L’intemporalité perdue et autres nouvelles, préface de Capucine Motte, trad. de l’anglais (États-Unis) par Agnès Desarthe, NiL, 2020 – Agnès Desarthe, La chance de leur vie, Points, 2018.

Le mardi 3 mars 2020 - 19H00

En cours de lecture

Pauline Klein - La figurante

Pauline Klein - La figurante
Rencontre animée par Camille Thomine

« Vient un moment dans l’existence, que j’aimerais pouvoir situer précisément, où la vie adulte nous rattrape. On ne peut pas lutter éternellement pour la survie de l’insouciance. Les autres finissent par se douter de quelque chose. »

Depuis l’enfance, Camille n’a rien fait dans l’ordre et répond aux conventions comme au travail un « je préférerais ne pas » gentiment féroce. À quinze jours de son mariage, elle se pose cette question : peut-on éternellement rester soi-même ou faut-il un jour « jouer le jeu » ?

Dans un roman aussi piquant que drôle, Pauline Klein raconte l’histoire d’une jeune fille dont l’apparente désinvolture et l’insolente paresse sont en réalité des armes de poing pour résister à tout ce que le monde, la famille, la société attendent de nous.

À lire – Pauline Klein, La Figurante, Flammarion, 2020.