La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

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JUAN GABRIEL VÁSQUEZ – CHANSONS POUR L’INCENDIE

JUAN GABRIEL VÁSQUEZ – CHANSONS POUR L’INCENDIE
Rencontre animée par Kerenn Elkaïm

Une femme effrontément libre défie la société traditionnelle colombienne des années 1940 ; un vétéran de la guerre de Corée affronte son passé lors d’une rencontre en apparence inoffensive ; sur un tournage, un figurant s’interroge sur les émotions de Polanski… Neuf histoires, neuf vies radicalement bouleversées par la violence.

Les nouvelles de Chansons pour l’incendie tranchent, dépècent, brillent comme le fil d’un couteau. Elles irradient cette lumière étrange des choses qui brûlent ou qui blessent. En Colombie, en Espagne, à Paris, à Hollywood, chacune révèle le jeu du destin, cette conjonction de forces incompréhensibles.

L’écriture de Juan Gabriel Vásquez nous transporte dans des territoires intimes. Seule forme capable de conter ces existences, les “ chansons ” de Juan Gabriel Vásquez révèlent sa profonde compréhension des êtres.

À lire – Juan Gabriel Vásquez, Chansons pour l’incendie, trad. de l’espagnol (Colombie) par Isabelle Gugnon, Seuil, 2021.

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« ÉCRIRE LE SENSIBLE, UNE ÉCOLOGIE » #3 Emanuele Coccia invite Bruno Latour

« ÉCRIRE LE SENSIBLE, UNE ÉCOLOGIE » #3
Emanuele Coccia invite Bruno Latour

Dans son dernier livre Emanuele Coccia décrivait le système de métamorphose perpétuelle dans lequel l’être humain s’inscrit. Dans la lignée de cette réflexion, et sous l’égide du beau titre de Jacques Tassin, Écologie du sensible, Emanuele Coccia invite des écrivains, penseurs, scientifiques, poètes, artistes qui ont fait de l’écriture un moyen de faire éclore des paysages du possible. Le pari de ces rencontres est que la nouvelle écologie devra partir d’une nouvelle manière d’écrire et de décrire le monde. Ce soir, il convie Bruno Latour, professeur associé au médialab de Sciences Po, à l’occasion de la sortie de Où suis-je ? Leçons du confinement à l’usage des terrestres, qui fait suite au livre précédent Où atterrir : comment s’orienter en politique ? Une fois atterris, parfois violemment, il faut bien que les terrestres explorent le sol où ils vont désormais habiter. Comment les aider ? Après Face à Gaïa, ces deux livres dessinent de plus en plus précisément le Nouveau Régime Climatique.

À lire – Bruno Latour, Où suis-je ? - Leçons du confinement à l’usage des terrestres, La Découverte, 2021.

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STÉPHANE BOUQUET - LE FAIT DE VIVRE

STÉPHANE BOUQUET - LE FAIT DE VIVRE
Lecture par l’auteur
Rencontre animée par Colombe Boncenne

« Bon ok d’accord mais au bout du compte c’est quoi vivre ? », est la question qui sous-tend et traverse le nouveau recueil de Stéphane Bouquet. L’auteur, par ailleurs impliqué dans l’écriture chorégraphique et scénaristique – il travaille régulièrement avec le réalisateur Sébastien Lifshitz – explore et entremêle les formes, la poésie et la narration, ausculte les constructions possibles, se remémore des lectures et des langues anciennes, en quête de sens et avec l’espoir toujours, de saisir et ressentir « l’agitation cellulaire de la vie ».

À lire – Stéphane Bouquet, Le fait de vivre, éd. Champ Vallon, 2021.

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RÉMI CHECCHETTO - PARTIR, ARRIVER, NAVIGUER ET AUTRES CONSTRUCTIONS PAS FATALEMENT INTEMPESTIVES

RÉMI CHECCHETTO - PARTIR, ARRIVER, NAVIGUER ET AUTRES CONSTRUCTIONS PAS FATALEMENT INTEMPESTIVES
Lecture par l’auteur & Louis Sclavis (clarinette & saxophone)

Le départ, l’exode, la faim, le désir, une humanité depuis ses origines, une place où être, une nouvelle langue à apprendre, la vie à continuer, à construire toujours...
Partir, naviguer, arriver et autres constructions pas fatalement intempestives évoque les longues migrations de l’humanité poussées par la peur, la guerre mais aussi la curiosité, le désir de voir ailleurs dans le mouvement même de la civilisation.
À lire – Rémi Checchetto, Partir, arriver, naviguer et autres constructions pas fatalement intempestives, éd. Lanskine, 2020.

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PIERRIC BAILLY - LE ROMAN DE JIM

PIERRIC BAILLY - LE ROMAN DE JIM
Rencontre animée par Sylvie Tanette

Après un séjour en prison, Aymeric, vingt-cinq ans, essaie de reprendre contact avec le monde extérieur. À l’occasion d’un concert, il retrouve Florence avec qui il a travaillé quelques années plus tôt. Florence est plus âgée, elle a maintenant quarante ans. Elle est enceinte de six mois et célibataire. Jim va naître. Aymeric assiste à la naissance de l’enfant, et durant les premières années de sa vie, il s’investit auprès de lui comme s’il était son père. D’ailleurs, Jim lui-même pense être le fils d’Aymeric. Ils vivent tous les trois dans un climat harmonieux, en pleine nature, entre vastes combes et forêts d’épicéas. Jusqu’au jour où Christophe, le père biologique du garçon, réapparaît. Aymeric sera séparé de Jim. Jusqu’au bout, Aymeric reste obsédé par cet enfant qu’il a vu naître et grandir, et qui lui a été enlevé, avec lequel il ne sait pas toujours observer la bonne distance, ni occuper la bonne place.
Après Les Enfants des autres, qui abordait le thème de la parentalité, Le roman de Jim se concentre sur la paternité.

À lire – Pierric Bailly, Le roman de Jim, P.O.L., 2021.