La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

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SOIRÉE DE CLÔTURE DU FESTIVAL POÈTE•S⋅S•E•S : QU’EST-CE QU’UNE FEMME POÈTE ?

SOIRÉE DE CLÔTURE DU FESTIVAL POÈTE•S⋅S•E•S : QU’EST-CE QU’UNE FEMME POÈTE ?

Avec Caroline Bergvall, Camille Bloomfield, Mia Brion & Kiyémis

La poésie a fait l’objet d’une capture, qui réduit son espace et tient à distance nombre de celleux qui la pratiquent : les femmes, les personnes queer, les personnes racisées. Le Festival Poèt•e•s•s•e•s veut occuper ce mot, le réclamer, se le réapproprier. Trois jours qui mêlent communications scientifiques, tables rondes, lectures et performances, et ouvrent un espace à l’écoute des histoires discrètes, des lignées obscures ou invisibilisées, à la recherche d’héritages comme de communautés possibles.

Pour cette soirée de clôture, quatre poètes frondeuses investissent la scène de la Maison de la Poésie: Caroline Bergvall, Mia Brion, Kiyémis et Camille Bloomfield. Quatre voix pour hanter, reconstruire, tenir tête et pousser les murs.

Programme complet du Festival : https://poetesses.hypotheses.org/

À lire – Mia Brion, Combien d’un nom es-tu contre toi, 2021 – Kiyémis, À nos humanités révoltées, Premiers Matins de Novembre éditions, 2020 – Caroline Bergvall, L’Anglais mêlé, éd. Les Presses du réel, 2017 – Le site de Camille Bloomfield.

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NAWEL BEN KRAÏEM – J’ABRITE UN SECRET

NAWEL BEN KRAÏEM – J’ABRITE UN SECRET

Seule en scène, pour une lecture musicale intimiste et hybride, Nawel accompagnée de sa guitare porte les mots de son premier recueil.

N comme Non. B comme Bonheur. K comme Kif et Kif-kif, à bonne distance des Keufs et du triple K. Il ne faut que trois poèmes à Nawel Ben Kraïem pour dire qui elle est et ce qu’elle ne sera jamais, ce qu’elle aime et ce qu’elle refuse. Trois poèmes, puis tout un recueil à la sincérité confondante pour donner à lire l’itinéraire intime d’une jeune femme à la voix tendre et puissante. Rébellion adolescente et fragilités – « j’ai perdu mes carnets, j’ai perdu mon cadenas, j’ai peur pour mes secrets », dit-elle – cèdent la place à la femme libre qui prend la mesure de ses identités plurielles et des fractures du monde dans lequel nous vivons. Les lettres dansent sur la page. Les mots claquent dans le vent qui les emporte. Et ce premier recueil pulse et swingue, dopé à la vitamine P : celle de la poésie et du hip-hop qui ancrent le rêve dans la vraie vie.

À lire – Nawel Ben Kraïem, J’abrite un secret, éd. Bruno Doucey, 2021.

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LES 20 ANS DE LA LOI TAUBIRA – HOMMAGE POÉTIQUE À CHRISTIANE TAUBIRA

LES 20 ANS DE LA LOI TAUBIRA – HOMMAGE POÉTIQUE À CHRISTIANE TAUBIRA

Lecture par Greg Germain, Mariann Mathéus, Roberto Jean, Sophie Bourel & Steffy Glissant
Accompagnés de Viktor Lazlo (chant), Marie-Claude Bottius (chant) & de Grégory Privat (piano)
Mise en musique par le Trio Mahagony

« Every great dream begins with a dreamer. Always remember, you have within you the strength, the patience, and the passion to reach for the stars to change the world. »

Harriet Tubman

Il y a 20 ans, le 10 mai 2001, le Parlement français votait la loi reconnaissant la traite négrière et l’esclavage transatlantique comme crime contre l’humanité, loi portée et défendue par Christiane Taubira. Le texte stipule en son article 1 :

« La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’Océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’Océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité. »

Dans son discours de présentation du projet de loi, Christiane Taubira déclarait :

« Nous sommes là pour dire que la traite et l’esclavage furent et sont un crime contre l’humanité ; que les textes juridiques ou ecclésiastiques qui les ont autorisés, organisés percutent la morale universelle ; qu’il est juste d’énoncer que c’est dans nos idéaux de justice, de fraternité, de solidarité, que nous puisons les raisons de dire que le crime doit être qualifié. Et inscrit dans la loi parce que la loi seule dira la parole solennelle au nom du peuple français. »

Pour commémorer ce mois des mémoires, l’institut du Tout-Monde présente un « Chaos-opéra » imaginé par Sylvie Glissant et Greg Germain.

Avec les textes de Christiane Taubira, Léon-Gontran Damas, Édouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Eugène Pottier, Gaël Faye, Marie-José Mondzain, Monique Arien-Carrère, Dénètem Touam Bona, Nicole Cage, Nancy Morejón, Léonora Miano, Estelle Coppolani, Aimé Césaire, Toni Morrison …

Soirée proposée par l’Institut du Tout-Monde.

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FRANÇOIS MITTERRAND INTIME

// EN DIRECT // FRANÇOIS MITTERRAND INTIME

Lecture par Anna Mouglalis & Laurent Poitrenaux
accompagnés par Dominique Mahut (musique)
Montage du texte : Sylvie Ballul

Illuminé par le souvenir de son enfance, amoureux du spectacle de la nature, passionné par les cartes et les atlas, érudit, précis mais non dénué de fantaisie… C’est un François Mitterrand intime, souvent inattendu et infiniment littéraire que nous dévoile ce voyage à travers ses livres (La Paille et le grain, L’abeille et l’architecte) et ses entretiens avec Marguerite Duras ou Elie Wiesel.

Soirée présentée dans le cadre de la célébration des 40 ans du 10 mai 1981 organisée par Génération Demain, avec le soutien de l’Institut François Mitterrand.

À lire – François Mitterrand, La paille et le grain et L’abeille et l’architecte, éd. Les Belles lettres ; Lettres à Anne, Gallimard – Marguerite Duras et François Mitterrand, Le Bureau de poste de la rue Dupin, Gallimard – François Mitterrand & Elie Wiesel, Mémoire à deux voix, éd. Odile Jacob.

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SURVIVRE CHEZ SOI (L’ART DU CONFINEMENT) d’après How to live in a flat de William Heath Robinson

SURVIVRE CHEZ SOI (L’ART DU CONFINEMENT) d’après How to live in a flat de William Heath Robinson

Avec Michel Lagarde
Lecture par Laurent Poitrenaux

« Le 16 mars 2020, nous apprenions qu’un vilain virus allait nous confiner pendant quelque temps ; 55 jours exactement. L’ensemble de la population française allait donc devoir apprendre l’art du confinement dans des espaces parfois fort étroits. William Heath Robinson connaissait l’art d’occuper l’espace, et avait visiblement déjà réfléchi à la question. Son œuvre magnifique et superbement ignorée en France venait de tomber dans le domaine public ; l’occasion était trop belle pour réparer un oubli incompréhensible avec l’adaptation de How to Live in a Flat, un ouvrage paru en 1936 sur un texte de K.R.G. Browne. C’est un classique en Angleterre, et un beau prétexte pour réunir un petit cercle d’amateurs de l’artiste pour une adaptation originale, à l’ère de la Covid-19. » Michel Lagarde nous présente ce soir ce livre on ne peut plus réjouissant et Laurent Poitreneaux lit des extraits du texte que Jean-Luc Coudray a écrit pour l’occasion, accompagné bien sûr des illustrations malicieuses de William Heath Robinson, mises en couleur par Isabelle Merlet.

À lire – William Heath Robinson, Jean-Luc Coudray & Isabelle Merlet, Survivre chez soi (l’art du confinement), Editions Michel Lagarde, 2021.