La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

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ARTHUR DREYFUS – JOURNAL SEXUEL D’UN GARÇON D’AUJOURD’HUI

Lecture musicale par l’auteur

Arthur Dreyfus a entrepris de raconter cinq ans de la vie sexuelle d’un jeune gay dans les moindres détails et sans filtre. Résultat : un livre vertigineux de 2294 pages. Récit minutieux d’une addiction folle, rythmé par l’usage de Grindr et constitué des recensions répétées de l’acte sexuel, mais également de poèmes, d’aphorismes, d’aveux, de portraits de personnes connues ou inconnues, jusqu’à l’évocation des rapports familiaux, le souvenir d’une extraordinaire grand-mère… L’histoire d’une odyssée contemporaine, et d’une rédemption. S’accompagnant au piano, il nous offre une soirée « carré blanc ».

Lecture créée en juillet 2021, avec la complicité de Nicolas Lafitte, dans le cadre du festival Oh les beaux jours ! à Marseille.

À lire – Arthur Dreyfus, Journal sexuel d’un garçon d’aujourd’hui, P.O.L, 2021.

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« JE HURLE MAIS TU NE RÉPONDS PAS » : LECTURE DE POÉSIE FÉMININE AFGHANE

Avec Husnia Anwari & Belgheis Alavi accompagnées de Kengo Saito (rubâb)

Nous, femmes poètes, nous n’avons d’armes que nos mots, de moyens de résistance et de liberté de parole que par nos poèmes, le plus souvent. Pour soutenir dans un élan solidaire les femmes afghanes qui sont, depuis longtemps déjà mais particulièrement dans le contexte actuel, réduites au silence dans leur pays, nous souhaitons faire entendre leurs voix : des landays de femmes pachtounes exilées ou appartenant au cercle littéraire clandestin de Kaboul, le Mirman Baheer, aux poèmes en dari de femmes souvent assassinées d’avoir écrit comme Nadia Anjuman à qui Atiq Rahimi a dédié son livre Syngué sabour. Pierre de patience. Pour que sur la scène emblématique de la Maison de la Poésie, toutes accueillies, nous puissions dire la force qui nous unit en poésie à travers le monde, un ensemble de femmes poètes françaises est en train de se constituer autour d’Husnia Anwari, journaliste franco-afghane et poétesse féministe, et Belgheis Alavi, enseignante chercheuse à l’Institut national des langues et civilisations orientales, qui liront sur scène accompagnées au rubâb par le musicien Kengo Saito.

Avec : Laure Gauthier, Laurence Werner David, Sophie Loizeau, Judith Chavanne, Véronique Pittolo, Rim Battal, Zoé Besmond de Senneville, Marie-Hélène Archambeaud, Sanda Voïca, AC Hello, Julia Lepère, Orianne Papin, Virginie Poitrasson, Anne Savelli, Marcelline Roux, Lika Mangelaire, Séverine Daucourt & Maud Thiria

Manifestation à l’initiative de Maud Thiria, organisée avec l’aide de Séverine Daucourt

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LES ENTRETIENS DE PO&SIE : Traduire la Poésie

Avec Tiphaine Samoyault, Michel Deguy, Guillaume Métayer, Claude Mouchard, Martin Rueff & Luc Champagneur

Depuis 1977, la revue Po&sie ne cesse de traduire et de réfléchir sur la traduction « impossible-possible » de la poésie. Elle a saisi l’occasion de la publication des livres de Tiphaine Samoyault (Traduction et violence, Le Seuil, 2020) et de Guillaume Métayer (A comme Babel, traduction, poétique, éd. la rumeur libre, 2020) pour revenir sur les tâches des traductrices et des traducteurs. Elle a donc consacré trois numéros à cette grande affaire : Traduire/Celan et Et, en traduisant, traduire. Des textes théoriques (Antoine Berman, Michel Deguy, Marc de Launay, Robert Kahn, Jean-Pierre Lefebvre, Jean-Luc Nancy) ; un dialogue avec Tiphaine Samoyault, mais aussi un grand nombre de traductions inédites (un immense dossier turc, mais aussi Lermontov) ou de retraductions (Arioste, Eliot, Goethe, Milton entre autres) composent ce bouquet dense.

À lire – Les trois derniers numéros de la revue Po&sie aux éditions Belin : Traduire/Celan (2020, n°4) et Et en traduisant, traduire (2021, n°1 et 2).

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AGNÈS DESARTHE – L’ÉTERNEL FIANCÉ

Avec Louise Hakim

Il lui a dit qu’il l’aimait quand ils avaient quatre ans (à cause de ses yeux ronds) et elle a répondu qu’elle ne l’aimait pas (à cause de ses cheveux de travers). Ce garçon, l’héroïne du nouveau roman d’Agnès Desarthe va le recroiser toute sa vie durant, à intervalles réguliers, mais jamais il ne la reconnaîtra. Et plus elle retombera sur lui, plus elle le fera parler, et plus il la fascinera. Il sera son éternel et inaccessible fiancé, car un premier « Je ne t’aime pas » ne se rattrape pas.

À lire – Agnès Desarthe, L’éternel fiancé, éditions de l’Olivier, 2021.

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TA-NEHISI COATES – LA DANSE DE L’EAU

En duplex des États-Unis
Rencontre animée par Valérie Marin La Meslée - Interprète : Marguerite Capelle

Le jeune Hiram Walker est né dans les fers. Le jour où sa mère a été vendue, Hiram s’est vu voler les souvenirs qu’il avait d’elle.Tout ce qui lui est resté, c’est un pouvoir mystérieux que sa mère lui a laissé en héritage. Des années plus tard, quand Hiram manque se noyer dans une rivière, c’est ce même pouvoir qui lui sauve la vie. Après avoir frôlé la mort, il décide de s’enfuir loin du seul monde qu’il ait jamais connu. Ainsi débute un périple plein de surprises, qui va entraîner Hiram depuis la splendeur décadente des fières plantations de Virginie jusqu’aux bastions d’une guérilla acharnée au cœur des grands espaces américains, du cercueil esclavagiste du Sud profond aux mouvements dangereusement idéalistes du Nord. Alors même qu’il s’enrôle dans la guerre clandestine qui oppose les maîtres aux esclaves, Hiram demeure plus que jamais déterminé à sauver la famille qu’il a laissée derrière lui. Dans son premier roman, Ta-Nehisi Coates livre un récit profondément habité, plein de fougue et d’exaltation, qui rend leur humanité à tous ceux dont l’existence fut confisquée, leurs familles brisées, et qui trouvèrent le courage de se soulever au nom de la liberté.

À lire – Ta-Nehisi Coates, La danse de l’eau, trad. de l’anglais (États-Unis) par Pierre Demarty, Fayard, 2021.