La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

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Laura Vazquez – Les forces

C’est l’histoire d’une fille qui n’est pas d’accord avec l’ordre social.
Nos visages sont-ils des images, des devantures ?
Notre attention est-elle devenue une propriété, comme les terrains ?
Est-ce que quelque chose s’est cassé en nous ?

De l’enfance à l’écriture, en passant par un bar mystérieux, une maison abandonnée, un immeuble rempli de sectes ou le sommet d’une montagne, la narratrice nous entraîne dans une odyssée parsemée de miroirs homériques, de chants d’aèdes qui nous montrent le livre en train de se faire.

Les Forces reprend et détourne les motifs du roman d’apprentissage. Alternant le prosaïque et le théorique en un éclair, le livre se déploie dans une narration allant du tragique au comique. L’ensemble est porté par une nature perçue comme un flux incessant, une énergie vitale, dont chaque élément peut contenir la totalité. On pense à Fiodor Dostoïevski, à Samuel Beckett, à Simone Weil également dans son approche de la force.

À lire – Laura Vazquez, Les forces, éd. du sous-sol, 2025

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Anne F. Garréta – Sphinx

Par l'autrice & Jean-René Lemoine

Sphinx est une histoire d’amour. Un amour de boîtes de nuit et de cabarets, entre A*** et « je », à Paris et New-York.

L’originalité du livre : l’asexuation des deux protagonistes principaux. À aucun moment l’autrice ne dévoile le genre de ses personnages. Leur amour est celui d’énigmes ambiguës et mystérieuses, figures idéales pour traiter de la différence et du superflu des normes édictées par la société traditionnelle. Chaque lecteur voit dans le livre le couple amoureux qu’il souhaite y trouver. Sphinx c’est la grande inconnue des liens que nous créons.

Ce livre-manifeste, audacieux et étrange, dit la beauté de la marge. Son style économe, piquant et ironique, envoûte totalement, même les âmes les plus rigides.
Influencé par l’Oulipo (mouvement qu’Anne Garréta rejoindra en 2000), Sphinx avait révélé en 1986, une jeune romancière qui étonnait par sa maturité.

À lire – Anne F. Garréta, Sphinx (avec une préface inédite de l’autrice), coll. « L’Imaginaire », Gallimard, 2025 (1ère édition : 1986).

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Les poètes palestiniens #2

Avec Abdellatif Laâbi, Anas Alaili, Najwan Darwish, Tarik Hamdan, Marwan Makhoul, Nida Younis & Ghassan Zaqtan
Musique : Lola Malique

À l’occasion du 42e Marché de la Poésie dont la poésie palestinienne est l’invitée d’honneur, six poètes palestinien.nes et leurs traducteur.ices seront aux côtés d’Abdellatif Laâbi : Anas Alaili, Najwan Darwish, Tarik Hamdan, Marwan Makhoul, Nida Younis et Ghassan Zaqtan

Soirée organisée dans le cadre de la Périphérie du 42e Marché de la Poésie

À lire – Anthologie de la poésie palestinienne d’aujourd’hui, textes choisis et traduits de l’arabe (Palestine) par Abdellatif Laâbi, réunis par Yassin Adnan, Points Poésie, 2022 – Abdellatif Laâbi, La Terre est une orange amère, Le Castor Astral, 2023 – Anas Alaili, Avec une petite différence, Polder, 2010 – Najwan Darwish, Tu n’es pas un poète à Grenade, traduit de l’arabe (Palestine) par Abdellatif Laâbi, Le Castor Astral, 2023 – Tarik Hamdan, Exercices d’apprentissage, traduit de l’arabe (Palestine) par Antoine Jockey, LansKine, 2023 – Nida Younis, Palestine en éclats – une anthologie de poésie palestinienne féminine, traduction & présentation par Mohamed Kacimi, Al Manar, 2025 – Nida Younis, Je ne connais pas la poésie, traduction par Mohamed Kacimi el Hassani, présentation par Adonis, Al Manar, 2022 – Ghassan Zaqtan, Résurgence du passé, traduit de l’arabe (Palestine) par Frank Bouka, M.E.O éditions, 2024.

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Karim Kattan – Hortus Conclusus

Entretien mené par Rym Khene

Ce premier recueil de poèmes de l’auteur palestinien Karim Kattan est une collection de jardins : l’herbier ou la cartographie d’un jardin planétaire (des lieux, des temps : l’antiquité biblique palestinienne, un check-point, une Méditerranée grecque, ou une légende arthurienne). Un jardin fait de tous les jardins qui emmène à la rencontre de personnages aussi divers que des déesses antiques, des chevaliers errants, des héros et des saintes palestiniennes, des soldats et des sorcières. Se construit alors une sorte de méta-lieu électif et intime, comme une réponse fictionnelle et légendaire aux atteintes physiques et aux empreintes définitives de l’aliénation et de l’occupation.

Photo : ©Rebecca Topakian

À lire – Karim Kattan, Hortus Conclusus, L’Extrême Contemporain, 2025.

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Les poètes palestiniens #1

Avec Abdellatif Laâbi, Samer Abu Hawwash, Hend Jouda, Jumana Mustafa & Raed Wahash
Lecture par Nada Yafi & Qods Laâbi
Musique : Lola Malique

À l’occasion du 42e Marché de la Poésie dont la poésie palestinienne est l’invitée d’honneur, des poètes palestien.nes seront présent.e.s en compagnie de leurs traducteur.ices, aux côtés d’Abdellatif Laâbi : Samer Abu Hawwash, Hend Jouda, Jumana Mustafa et Raed Wahash.

En raison de la situation internationale, Maya Abu al-Hayyat et Asmaa Azayzeh, initialement programmées, ne pourront être présentes. Des extraits de leurs textes seront lus par Nada Yafi et Qods Laâbi.

Soirée organisée dans le cadre de la Périphérie du 42e Marché de la Poésie

À lire – Anthologie de la poésie palestinienne d’aujourd’hui, textes choisis et traduits de l’arabe (Palestine) par Abdellatif Laâbi, réunis par Yassin Adnan, Points Poésie, 2022 – Abdellatif Laâbi, La Terre est une orange amère, Le Castor Astral, 2023 – Maya Abu al-Hayyat, Robes d’intérieur et guerres, trad. de l’arabe (Palestine) par Mireille Mikhail, Héros Limite, 2024. Raed Wahash, Jusqu’à la fin des fins, traduit de l’arabe (Palestine) par Antoine Jockey, Al Manar, 2021.