La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

En cours de lecture

Karim Kattan – Hortus Conclusus

Entretien mené par Rym Khene

Ce premier recueil de poèmes de l’auteur palestinien Karim Kattan est une collection de jardins : l’herbier ou la cartographie d’un jardin planétaire (des lieux, des temps : l’antiquité biblique palestinienne, un check-point, une Méditerranée grecque, ou une légende arthurienne). Un jardin fait de tous les jardins qui emmène à la rencontre de personnages aussi divers que des déesses antiques, des chevaliers errants, des héros et des saintes palestiniennes, des soldats et des sorcières. Se construit alors une sorte de méta-lieu électif et intime, comme une réponse fictionnelle et légendaire aux atteintes physiques et aux empreintes définitives de l’aliénation et de l’occupation.

Photo : ©Rebecca Topakian

À lire – Karim Kattan, Hortus Conclusus, L’Extrême Contemporain, 2025.

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Les poètes palestiniens #1

Avec Abdellatif Laâbi, Samer Abu Hawwash, Hend Jouda, Jumana Mustafa & Raed Wahash
Lecture par Nada Yafi & Qods Laâbi
Musique : Lola Malique

À l’occasion du 42e Marché de la Poésie dont la poésie palestinienne est l’invitée d’honneur, des poètes palestien.nes seront présent.e.s en compagnie de leurs traducteur.ices, aux côtés d’Abdellatif Laâbi : Samer Abu Hawwash, Hend Jouda, Jumana Mustafa et Raed Wahash.

En raison de la situation internationale, Maya Abu al-Hayyat et Asmaa Azayzeh, initialement programmées, ne pourront être présentes. Des extraits de leurs textes seront lus par Nada Yafi et Qods Laâbi.

Soirée organisée dans le cadre de la Périphérie du 42e Marché de la Poésie

À lire – Anthologie de la poésie palestinienne d’aujourd’hui, textes choisis et traduits de l’arabe (Palestine) par Abdellatif Laâbi, réunis par Yassin Adnan, Points Poésie, 2022 – Abdellatif Laâbi, La Terre est une orange amère, Le Castor Astral, 2023 – Maya Abu al-Hayyat, Robes d’intérieur et guerres, trad. de l’arabe (Palestine) par Mireille Mikhail, Héros Limite, 2024. Raed Wahash, Jusqu’à la fin des fins, traduit de l’arabe (Palestine) par Antoine Jockey, Al Manar, 2021.

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« De ciel et de cendres » d’Henri Gougaud

Par Philippe-Jean Catinchi, Souleymane Diamanka, Yannick Jaulin & Thibault de Montalembert

À l’occasion de la parution de l’ultime roman du conteur visionnaire Henri Gougaud, la Maison de la Poésie rend hommage à cet artiste disparu il y a un an.
La soirée débutera avec une lecture portée par le comédien Thibault de Montalembert et ensuite commentée par Philippe-Jean Catinchi, journaliste au Monde.
Écrire pour consigner la justice implacable du tribunal de l’Inquisition, la haine et ses ravages, la liberté bafouée, les bûchers qui se dressent sous le ciel obscurci. Écrire pour porter témoignage. Écrire pour résister.
La seconde partie de la soirée sera composée de deux performances, l’une de Yannick Jaulin, conteur et acteur et l’autre de Souleymane Diamanka, poète et slameur.
Conter, slamer pour donner à entendre la mémoire des sources et les voix du passé, la musique du cœur du monde.

À lire – Chez Albin Michel : Henri Gougaud, De ciel et de cendres, 2025 – Contes impatients d’être vécus, 2023 – Souleymane Diamanka, De la plume et de l’épée, coll. « Poésie », Points, 2023

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Stéphane Bouquet - Tout se tient

Lecture par l'auteur
Entretien mené par Colombe Boncenne

Tout se tient explore la sensation de manque évoquée par Pasolini et Brecht, tout en interrogeant si ce vide est véritablement une absence ou si le monde offre déjà assez de matière pour l’émerveillement. Structuré en une diversité de formes (poèmes, proses, essai sur Pasolini), l’ouvrage capte les variations du quotidien et des saisons comme un baromètre du réel. Plutôt qu’un message, il propose une écoute attentive du dialogue entre soi et le monde, où la langue poétique devient l’espace où tout se relie.

À lire – Stéphane Bouquet, Tout se tient, P.O.L., 2025.

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Deborah Levy – Bleu d’août

Lecture par Constance Dollé
Entretien mené par Marie-Madeleine Rigopoulos
Interprète : Marguerite Capelle

Au sommet de sa carrière, Elsa M. Anderson perd ses moyens et quitte la Salle dorée de Vienne en plein récital du Concerto n°2 de Rachmaninov. Une fuite en avant qui prend rapidement la forme d’une quête d’identité. D’Athènes à Londres puis à Paris, Bleu d’août dresse le portrait éblouissant, tout en mélancolie et métamorphose, d’une femme empêchée de jouer sa partition tant qu’elle ne se confronte pas à son passé.

À lire – Deborah Levy, Bleu d’août, trad. de l’anglais par Céline Leroy, éd. du sous-sol, 2025.