La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

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CÉCILE GUILBERT – ROUE LIBRE

CÉCILE GUILBERT – ROUE LIBRE
Rencontre animée par Louis-Henri de La Rochefoucauld

« Témoin de septembre 2017 à septembre 2019 d’une foultitude d’événements liés à des sujets hexagonaux plus ou moins frivoles, il m’aurait fallu être sourde, aveugle et de fort mauvaise foi pour ne pas comprendre que leur traitement médiatique et social (qui ne font qu’un) était lié à la mutation anthropologique en cours depuis plusieurs années, laquelle n’est jamais plus signifiante que dans le nouveau rapport que l’humanité entretient désormais avec le langage, l’histoire, la mémoire et l’art. C’est pourquoi ces chroniques n’en finissent pas de montrer comment et de prouver pourquoi les apories de l’individualisme de masse débouchent sur toujours plus de grégarisme et de conformisme. »

Dans ce nouveau recueil de textes, Cécile Guilbert a repris et mis en perspective ses meilleures chroniques parues dans La Croix mais elle en a aussi écrit de nouvelles, nourries des événements récents, et qui donnent à ce livre un caractère terriblement actuel puisqu’il est question aussi bien de viralité que de virtualité, de littérature au temps du Covid que de la restriction des libertés publiques et de la pulsion de mort qui hantent le « catastrophisme » ambiant.

À lire – Cécile Guilbert, Roue libre, Flammarion, 2020.

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Serge Joncour - Nature Humaine

Serge Joncour - Nature Humaine
Rencontre animée par Sophie Joubert

Déjà enfant, Alexandre le savait, il le sentait, ses deux sœurs partiraient « vers le monde », tandis que lui reprendrait l’exploitation de ses parents, éleveurs de bovins dans le Lot. Serge Joncour raconte le choix de cet homme, celui de « rester à la terre » et les implications qu’il entraîne sur sa vie. Il dresse le panorama d’une famille et d’une France rurale des années 1970 à nos jours et retrace les combats politiques et les choix éthiques qui ont jalonné le monde agricole avec la mondialisation en toile de fond. Ce faisant, il dresse un portrait juste et sensible de la relation de l’homme à la nature.

À lire – Serge Joncour, Nature humaine, Flammarion, 2020.

Captation à huis clos du 4 novembre 2020

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David Lafore

David Lafore

Tour à tour et tout à la fois drôle, émouvant ou gentiment sarcastique, avec des influences techno, punk et même de variété italienne, David Lafore a plusieurs cordes à son arc, presqu’autant qu’à sa guitare électrique avec laquelle il fait des merveilles. Seul en scène, il chante des histoires ou raconte des chansons sur nos paysages et nos sentiments, il plaisante en remontant ses chaussettes et puis il nous cueille, sans en avoir l’air. Parfois même, il récite un poème par cœur. Nous lui avons demandé d’imaginer une conversation entre ses chansons et les textes littéraires qui l’ont marqué.

À écouter – David Lafore, « Incompréhensible », La Triperie, 2020.

Le vendredi 23 octobre 2020 - 19H00

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Veronique Olmi - Les évasions particulières

Véronique Olmi - Les évasions particulières
Par l’auteure, accompagnée par Dana Ciocarlie (piano)

Elles sont trois sœurs, nées dans une famille catholique modeste à Aix-en-Provence. Sabine, l’aînée, rêve d’une vie d’artiste à Paris ; Hélène, la cadette, grandit entre son oncle et sa tante, des bourgeois de Neuilly-sur-Seine, et ses parents, des gens simples ; Mariette, la benjamine, apprend les secrets et les silences d’un monde éblouissant et cruel. En 1970, dans cette société française qui change, où les femmes s’émancipent tandis que les hommes perdent leurs repères, les trois sœurs vont, chacune à sa façon, trouver comment vivre une vie à soi, une vie forte, loin de la morale, de l’éducation ou de la religion de l’enfance. Cette saga familiale, qui nous entraîne de l’après Mai 68 à la grande nuit du 10 Mai 1981, est tout autant une déambulation tendre et tragique dans ce siècle que la chronique d’une époque où les consciences s’éveillent au bouleversement du monde et annoncent le chaos à venir. Ce soir, l’auteure nous en lit quelques extraits, accompagnée au piano par Dana Ciocarlie.

À lire – Véronique Olmi, Les évasions particulières, Albin Michel, 2020.

Le jeudi 15 octobre 2020 - 20H00

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Anne Mulpas - Abécéd'Air et de Feu - E d'Exil

L'Abécéd'Air et de Feu se poursuit, cette fois sous la forme d'un poème entretien. L'invité choisit lui-même son mot.
Aujourd'hui, l'Abécéd'Air est un Abécéd'Autres et c'est le E d'Exil en compagnie du réalisateur algérien Anis Djaad.

Anis Djaad est né le 29 Avril 1974 à Alger. Après une longue carrière de journaliste dans la presse écrite, il entame sa carrière de cinéaste en 2011. Il réalise trois courts métrages, Le hublot (prix du meilleur scénario du court métrage lors des Journées cinématographiques d'Alger 2011, prix du jury au festival Vues d'Afrique à Montréal), Passage à niveau et Le voyage de Keltoum avec lesquels il participe à une centaine de festivals internationaux. La vie d'après, son premier long métrage est en fin de post-production. La sortie est prévue durant l'année en cours.

"Poète songeait tumeur.
Tu lui réponds trou noir.

Exil
Et glaise interstellaire
un trou un four où la lumière s’apprête
Embrasse ta courbure
Embrase
la courbe de l’espace et du temps
— On tutoie par les reins
la durée intérieure de la séparation
l’élasticité douloureuse de la mémoire
qui toujours s’enfuit
toujours revient à son point de départ
tendue prête à claquer"