La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

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ANOUK GRINBERG – ET POURQUOI MOI JE DOIS PARLER COMME TOI ?

ANOUK GRINBERG – ET POURQUOI MOI JE DOIS PARLER COMME TOI ?
En dialogue avec Françoise Monnin et Tiphaine Samoyault

Chez eux, l’imagination est en tête, les visions débordent, les identités sont multiples, et les sens sont à nu. L’enfance est partout, le réel est augmenté de dialogues avec des esprits et ils parlent couramment la langue du chaos ; le dedans est dehors. On dit d’eux qu’ils sont fous ou idiots.

À leur façon, ils portent aussi le monde. Ils disent, à corps et à cri : « Je ne suis pas ce que vous croyez », ils font des danses de vie pour éclairer leurs chambres noires, ils écrivent au monde et le monde n’entend pas ; ils créent sans le savoir, et nous nous inclinons devant la vie qu’ils portent en eux. Ils ont eu la pulsion d’écrire, comme on a la pulsion de la vie. Ils se fichaient d’écrire « comme il faut » ; ils obéissaient à d’autres lois, inventaient des langues pour se tenir au plus près d’eux-mêmes. Ça jette des étincelles.

Nos coeurs sont à la fête, même quand c’est triste. On retrouve des frères, des soeurs, ou bien nous-mêmes, épluchés de nos falbalas. Avec les écrits bruts, on est à la source de pourquoi l’écriture vient, pour faire monter la vie, pour s’ébrouer du malheur et en faire des feux de camps, pour faire vivre l’esprit.

Anouk Grinberg propose une constellation de textes d’art brut, des bijoux d’inventivité et de liberté.

À lire – Anouk Grinberg, Et pourquoi moi je dois parler comme toi ?, Le Passeur, 2020.

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« LE MARATHON AUTOFICTIF #14 » D’ÉRIC CHEVILLARD

« LE MARATHON AUTOFICTIF #14 »
D’ÉRIC CHEVILLARD

Le comédien Christophe Brault s’adonne régulièrement à la lecture de textes d’Éric Chevillard à la Maison de la Poésie. Comme s’il était la voix haute de l’auteur silencieux – et plutôt discret – il en fait entendre à merveille toutes les tonalités : sa drôlerie, ses facéties, ses pirouettes verbales, son ironie cruelle, sa tendre cruauté, sa noire lucidité, sa bile multicolore. Toutes ces facettes se retrouvent dans L’Autofictif, blog littéraire qu’Éric Chevillard alimente quotidiennement depuis plus de dix ans, à raison de trois publications par jour, réunies en un livre par an. Christophe Brault s’en empare tel un marathonien, à voir si l’auteur suivra le rythme !

À lire – aux éditions L’Arbre Vengeur : Éric Chevillard, L’Autofictif et les trois mousquetaires, 2019 – (Dix ans d’Autofictif) : L’Autofictif ultraconfidentiel, 2018.

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LES ENTRETIENS DE PO&SIE – EUROPE, CENTRALE

LES ENTRETIENS DE PO&SIE – EUROPE, CENTRALE
Avec Michel Deguy, Xavier Galmiche, Isabelle Macor, Guillaume Métayer & Brankica Radic

Fidèle à sa vocation de découverte des écritures du monde entier (Afriques, Corée, tout récemment Louise Glück…), la revue Po&Sie ouvre ici ses portes aux littératures de l’Europe centrale pour donner à entendre des voix nouvelles (de Pologne, Autriche, Hongrie, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Croatie, Serbie…), des voix méconnues (première plume féminine de Bosnie…), voire des inédits insolites (Kafka…).

Après-midi de découvertes, en présence des contributeurs de ces deux numéros de la revue qui visent à remettre l’Europe du milieu au centre de notre continent intellectuel et littéraire.

À lire – revue Po&sie n° 170 « Europe centrale 1 ». n° 171, « Europe centrale 2 », éd Belin, 2020.

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DIDIER BLONDE - CARNET D’ADRESSES DE QUELQUES PERSONNAGES FICTIFS DE LA LITTÉRATURE

DIDIER BLONDE
CARNET D’ADRESSES DE QUELQUES PERSONNAGES FICTIFS DE LA LITTÉRATURE
Lecture par Anne Steffens
Rencontre animée par Grégoire Leménager

À l’heure où nous sommes sommés de rester le plus possible chez nous, Didier Blonde nous donne la possibilité d’aller visiter d’autres demeures que les nôtres, celles de personnages de la littérature qu’il a consignées dans son bottin ! De Serge Alexandre (personnage de Modiano) à la Zazie de Queneau, en passant par Charlus, La Dame aux camélias, Arsène Lupin, le Père Goriot et bien d’autres, cet ouvrage répertorie les adresses romanesques. Il s’y construit une cartographie particulière qui interroge le rapport de la fiction au réel.

Le Carnet de Didier Blonde vient de recevoir le Prix Hennessy qui récompense une oeuvre dont la littérature est le personnage principal.

À lire – Didier Blonde, Carnet d’adresses de quelques personnages fictifs de la littérature, Gallimard, coll. « L’Arbalète », 2020.

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LISE CHARLES – LA DEMOISELLE À CŒUR OUVERT

LISE CHARLES – LA DEMOISELLE À CŒUR OUVERT
Lecture par Micha Lescot & Anna Mouglalis

Octave Milton, écrivain en mal d’inspiration, est pensionnaire à la Villa Médicis. Le changement de cadre, hélas, ne résout rien, Octave s’ennuie, traîne dans ce décor idyllique et entretient par mails une correspondance avec l’énigmatique Livia qui ordonne, incite, et finalement, manipule son ex-amant. Octave n’a aucune motivation, il puise des histoires et des secrets dans la vie des autres et va jusqu’à piller le journal intime de Louise, une toute jeune fille de 14 ans. Bien sûr, la fin de l’histoire sera tragique.
Publié en cette rentrée littéraire, le nouveau livre de Lise Charles est un roman épistolaire – par mails – très librement inspiré des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. D’une cruauté abyssale et inattendue, cette correspondance plonge le lecteur au cœur des affres de la création.

À lire – Lise Charles, La Demoiselle à cœur ouvert, P.O.L., 2020.