La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

En cours de lecture

Diana Evans – Ordinary people

DIANA EVANS – ORDINARY PEOPLE

Rencontre animée par Sylvie Tanette - Interprète : Marguerite Capelle

À Londres, deux couples se débattent avec leur histoire, le travail, la quarantaine, les illusions perdues, et leur statut d’émigrés de la deuxième génération devenus parents à leur tour. Ils ont cru à l’intégration, voilà qu’ils se désintègrent.

Pourquoi le pronom « je » a-t-il disparu, corps et âme, de la langue de leurs couples ? Que devient le couple face aux ambitions personnelles et professionnelles déçues ? À l’argent qui manque toujours un peu ? Dans son troisième roman, Diana Evans se fait l’observatrice de la vie conju­gale confrontée au capitalisme et à la crise, et décrit minutieusement, avec verve et un scalpel trempé dans un élixir de poésie, la fragile architecture amoureuse.

À lire – Diana Evans, Ordinary people, trad. de l’anglais par Karine Guerre, éd. Globe, 2019.

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Regina Porter – Ce que l’on sème

Regina Porter – Ce que l’on sème

Rencontre animée par Pap Ndiaye
Interprète : Marguerite Capelle

Alors que la Seconde Guerre Mondiale vient de s’achever, James Vincent, d’ascendance irlandaise, fuit un foyer familial chaotique pour faire des études de droit à New York où il deviendra un brillant avocat. De son côté, Agnes Miller, une jeune femme noire à l’avenir prometteur, voit son rendez-vous amoureux tourner au cauchemar lorsque la police arrête sa voiture sur une route déserte en Géorgie.

Pendant six décennies de changements radicaux – de la lutte pour les droits civiques à la présidence Obama –, les familles de James et Agnes demeureront inextricablement liées. Au fil de cette spectaculaire fresque familiale et amoureuse, avec une justesse, un humour et une maîtrise rares, Regina Porter creuse les traumatismes des États-Unis sur plusieurs générations et expose les mouvements profonds d’une société sur plus d’un demi-siècle.

À lire – Regina Porter, Ce que l’on sème, trad. de l’anglais (États-Unis) par Laura Derajinski, Gallimard, 2019.

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David Grossman_ Un cheval entre dans un bar & Tombé hors du temps

David Grossman
Un cheval entre dans un bar
& Tombé hors du temps

Dans le cadre du Festival Lettres d’Israël

Rencontre animée par Josyane Savigneau
Suivie d’une lecture musicale par Hila Cohen Elazar
Lecture par Stéphane Freiss

David Grossman et Josyane Savigneau s’entretiennent autour du roman, Un cheval entre dans un bar. Sur la scène d’un club miteux dans la petite ville côtière de Netanya, Dovalé, comédien de stand-up, invite un vieil ami, le juge Avishaï Lazar. Mais peu à peu le discours part en vrille et se délite sous les yeux des spectateurs médusés. Car ce soir-là Dovalé met à nu la déchirure de son existence. La scène devient alors le théâtre de la vraie vie.

En seconde partie de soirée, la chanteuse Hila Cohen Elazar propose une lecture musicale autour de Tombé hors du temps, récit d’un deuil, celui d’un père face à la perte de son fils.

« Tombé hors du temps est une histoire à plusieurs voix. Quand je l’ai écrit, je sentais que ces mots devaient être prononcés à haute voix également. Hila Cohen Elazar chante ma propre douleur et mon chagrin d’une manière si émouvante qu’elle me va droit au cœur. »

David Grossman

Manifestation proposée par le Service culturel de l’ambassade d’Israël en France

En partenariat avec le club littéraire אbc

À lire – Au Seuil : David Grossman, Tombé hors du temps, trad. de l’hébreu par Emmanuel Moses, Seuil, 2012 - Un cheval entre dans un bar, trad. de l’hébreu par Nicolas Weill, 2015.

En cours de lecture

David Grossman_Dans la maison de la liberté

David Grossman
Dans la maison de la liberté

Dans le cadre du Festival Lettres d’Israël

Lecture par Laurent Natrella
Rencontre animée par Josyane Savigneau

Dans la maison de la liberté réunit onze interventions de David Grossman résumant dix ans d’écriture et d’engagement de l’auteur israélien. Au fil des nombreux thèmes abordés – la recherche inlassable de la paix entre Israël et les Palestiniens, les effets dévastateurs de la guerre sur la société israélienne, le terrorisme, la Shoah et son empreinte persistante sur l’âme juive –, David Grossman nous entraîne dans les coulisses de son œuvre littéraire, nous dévoilant combien celle-ci se nourrit du quotidien et du conflit au Proche-Orient ; et, inversement, comment le deuil, l’angoisse existentielle et la violence sous toutes ses formes l’ont incité à écrire.

Né à Jérusalem en 1954, David Grossman est l’auteur de nombreux essais et de onze romans abondamment primés dont Une femme fuyant l’annonce, prix Médicis étranger en 2011.

Manifestation proposée par le Service culturel de l’ambassade d’Israël en France

En partenariat avec le club littéraire אbc

À lire – David Grossman, Dans la maison de la liberté, trad. de l’hébreu par Jean-Luc Allouche et Rosie Pinhas-Delpuech, Seuil, 2019.

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Je ne reverrai plus le monde d’Ahmet Altan

Je ne reverrai plus le monde

d’Ahmet Altan

Rencontre avec Timour Muhidine (directeur de la collection “Lettres turques” chez Actes Sud),
animée par Valérie Marin la Meslée (Le Point)
Lecture d’extraits par Nicolas Bouchaud

Le 10 septembre 2016, le romancier, journaliste et rédacteur en chef du quotidien turc Taraf, Ahmet Altan, est arrêté et accusé d’avoir pris part au putsch manqué du 15 juillet 2016. Inculpé, entre autres, « d’appartenance à une organisation terroriste » et de « tentative de renverser l’ordre prévu par la Constitution de la République de Turquie », il est condamné à la perpétuité aggravée le 16 février 2018, à l’âge de 68 ans. Cette situation désespérante n’abat cependant pas Ahmet Altan qui s’en remet à la force des mots. Depuis sa cellule, il parvient à nous transmettre dix-neuf textes admirables et poignants, à travers lesquels il livre son quotidien d’homme écartelé entre le bilan de sa vie et son avenir absent. Un livre exceptionnel de résistance et de résilience.

Soirée proposée en partenariat avec Le Point.

À lire – Ahmet Altan, Je ne reverrai plus le monde, trad. du turc par Julien Lapeyre de Cabanes, Actes Sud, 2019.