La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

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Sylvain Tesson - La Panthère des Neiges

Sylvain Tesson, l’immense voyageur – écrivain toujours en partance ou en chemin – sera à la Maison de la Poésie pour nous raconter son parcours et sa dernière excursion, menée avec le photographe animalier Vincent Munier, dans le Changtang, un plateau à 5 000 mètres d’altitude aux confins du Tibet dont les derniers spécimens de panthères des neiges ont fait leur terre d’élection, leur territoire de repli. Les deux hommes laissent peu à peu l’humanité derrière eux pour rejoindre ce sanctuaire si inhospitalier à l’homme, où le félin a trouvé les moyens de sa survie.

www.maisondelapoesieparis.com

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Victor Jestin – La chaleur

Lecture par Emmanuel Noblet
Rencontre animée par Camille Thomine

« C’était le dernier vendredi d’août. Il était tard, le camping dormait. Restaient les ados sur la plage. J’avais dix-sept ans moi aussi. Je n’étais pas avec eux. J’essayais de dormir et leur musique m’en empêchait. Elle franchissait la dune avec les vagues et les rires. » Un été étouffant sur la côte Atlantique donc. Les pins, les rouleaux, la peau dénudée partout. Et les garçons qui approchent les filles avec cet ultimatum : la rentrée approche à grands pas ; auront-ils réussi à « le faire » avant de quitter les lieux ? Et puis, le drame. Un premier roman à l’atmosphère puissante et à la dramaturgie imparable par un auteur de 25 ans.

À lire – Victor Jestin, La chaleur, Flammarion, 2019.

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Michaël Ferrier – Scrabble

Michaël Ferrier - Scrabble

Rencontre animée par Nils Ahl

« Tous mes souvenirs s’envolent dans le vent des sables, le passé coule dans le fleuve, se joue dans les branchages, explose dans les feuillages. Le passé est tout autour de moi désormais – et je ris quand je dis « le passé », car rien de tout cela n’est passé. »

Michaël Ferrier

En retraçant son enfance passée au Tchad, Michaël Ferrier nous offre un bouleversant autoportrait. A dix ans, il découvre la beauté de paysages d’Afrique, le vent, la lumière, les insectes. L’Afrique est là, palpitante dans sa beauté et sa crudité. Les enfants jouent au Scrabble sur la terrasse de leur maison. Dehors la guerre approche, mais ils ne le savent pas encore. L’enfant sera témoin de tout, découvrira le sang, les cadavres – et le Scrabble comme manière de se protéger de la violence du monde et de se plonger dans les mots.

À lire – Michaël Ferrier, Scrabble, Mercure de France, coll. « Traits et portraits », 2019.

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Diana Evans – Ordinary people

DIANA EVANS – ORDINARY PEOPLE

Rencontre animée par Sylvie Tanette - Interprète : Marguerite Capelle

À Londres, deux couples se débattent avec leur histoire, le travail, la quarantaine, les illusions perdues, et leur statut d’émigrés de la deuxième génération devenus parents à leur tour. Ils ont cru à l’intégration, voilà qu’ils se désintègrent.

Pourquoi le pronom « je » a-t-il disparu, corps et âme, de la langue de leurs couples ? Que devient le couple face aux ambitions personnelles et professionnelles déçues ? À l’argent qui manque toujours un peu ? Dans son troisième roman, Diana Evans se fait l’observatrice de la vie conju­gale confrontée au capitalisme et à la crise, et décrit minutieusement, avec verve et un scalpel trempé dans un élixir de poésie, la fragile architecture amoureuse.

À lire – Diana Evans, Ordinary people, trad. de l’anglais par Karine Guerre, éd. Globe, 2019.

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Regina Porter – Ce que l’on sème

Regina Porter – Ce que l’on sème

Rencontre animée par Pap Ndiaye
Interprète : Marguerite Capelle

Alors que la Seconde Guerre Mondiale vient de s’achever, James Vincent, d’ascendance irlandaise, fuit un foyer familial chaotique pour faire des études de droit à New York où il deviendra un brillant avocat. De son côté, Agnes Miller, une jeune femme noire à l’avenir prometteur, voit son rendez-vous amoureux tourner au cauchemar lorsque la police arrête sa voiture sur une route déserte en Géorgie.

Pendant six décennies de changements radicaux – de la lutte pour les droits civiques à la présidence Obama –, les familles de James et Agnes demeureront inextricablement liées. Au fil de cette spectaculaire fresque familiale et amoureuse, avec une justesse, un humour et une maîtrise rares, Regina Porter creuse les traumatismes des États-Unis sur plusieurs générations et expose les mouvements profonds d’une société sur plus d’un demi-siècle.

À lire – Regina Porter, Ce que l’on sème, trad. de l’anglais (États-Unis) par Laura Derajinski, Gallimard, 2019.