La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

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Dans l'atelier de Pierre Ducrozet

DANS L’ATELIER DE PIERRE DUCROZET
Rencontre animée par Alexandre Lacroix

Auteur de nombreux romans, lauréat du prix de Flore pour L’Invention des corps, Pierre Ducrozet revient à la rentrée avec Le Grand Vertige, paru aux éditions Actes Sud. Un grand roman, aux allures de course poursuite, qui s’interroge sur le monde contemporain et la coexistence de l’homme et de la nature.
Depuis deux ans, Pierre Ducrozet enseigne la création littéraire à l’école Les Mots. Au cours de cette masterclass animée par Alexandre Lacroix, écrivain, philosophe et co-fondateur de Les Mots, il sera question de fabrique littéraire. À qui écrit-on ? Comment écrire un récit unique et personnel ? Comment capter le temps, les lieux, les êtres et les reformuler ? Voici quelques exemples des points que Pierre Ducrozet et Alexandre Lacroix se proposent d’aborder et de débattre avec vous.

Rencontre proposée avec l’école Les Mots.

À lire – Pierre Ducrozet, Le grand vertige, Actes Sud, 2020.
Le mercredi 14 octobre 2020 - 20H00

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Emanuele Coccia – Métamorphoses

Emanuele Coccia - Métamorphoses
Rencontre animée par Sylvain Bourmeau

La chenille devient papillon, pourtant la première n’a rien à voir avec le deuxième. Une même vie, un même « moi » existent en deux formes complètement différentes. C’est le point de départ de la réflexion audacieuse d’Emanuele Coccia qui affirme que nous sommes tous, êtres vivants, quelle que soit notre espèce – humaine, animale, végétale… – unis dans et par un système de métamorphose perpétuelle. Pour ce faire il mêle philosophie, science, méditation et poésie dans un essai stimulant.

À lire – Emanuele Coccia, Métamorphoses, Rivages, 2020.

Enregistré le mercredi 7 octobre 2020

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Fatima Daas - La petite dernière

Fatima Daas
La petite dernière
Rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos

Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j’avais besoin et ce qu’il me manquait. Je m’appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom.

« Le monologue de Fatima Daas se construit par fragments, comme si elle updatait Barthes et Mauriac pour Clichy-sous-Bois. Elle creuse un portrait, tel un sculpteur patient et attentif… ou tel un démineur, conscient que chaque mot pourrait tout faire exploser, et qu’on doit les choisir avec un soin infini. »
Virginie Despentes

A lire – Fatima Daas, La Petite Dernière, éd. Noir sur blanc, 2020.
Le mardi 29 septembre 2020 - 20H00

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Emmanuel Carrère – Yoga

Emmanuel Carrère
Yoga
Rencontre animée par Christophe Ono-Dit-Biot

« Puisqu’il faut commencer quelque part le récit de ces quatre années au cours desquelles j’ai essayé d’écrire un petit livre souriant et subtil sur le yoga, affronté des choses aussi peu souriantes et subtiles que le terrorisme djihadiste et la crise des réfugiés, plongé dans une dépression mélancolique telle que j’ai dû être interné quatre mois à l’hôpital Sainte-Anne, enfin perdu mon éditeur qui pour la première fois depuis trente-cinq ans ne lira pas un livre que j’ai écrit, puisqu’il faut donc commencer quelque part, je choisis ce matin de janvier 2015 où, en bouclant mon sac, je me suis demandé s’il valait mieux emporter mon téléphone, dont j’aurais de toute façon à me défaire là où j’allais, ou le laisser à la maison. »

C’est l’histoire d’un livre sur le yoga et la dépression. La méditation et le terrorisme. L’aspiration à l’unité et le trouble bipolaire. Des choses qui n’ont pas l’air d’aller ensemble, et pourtant : elles vont ensemble.

À lire – Emmanuel Carrère, Yoga, P.O.L, 2020
Le lundi 5 octobre 2020 - 19H00

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Hélène Giannecchini - Voir de ses propres yeux

Hélène Giannecchini - Voir de ses propres yeux
Lecture-projection par l’auteure
Composition musicale par Sasha Blondeau
Rencontre animée par Alain Nicolas

Docteure en littérature française et spécialiste de l’image, Hélène Giannecchini livre son deuxième recueil, parcours entre récit et recherche, porté par une question essentielle : que faire de nos morts ? La narratrice endeuillée tente de faire siennes des disparitions d’êtres chers en construisant une réflexion à travers les arts et les sciences autour de la représentation de la mort. Promenade belle, profonde, audacieuse, qui mène le lecteur, aussi bien que la narratrice, de l’effroi à la consolation. Pouvoir du langage.

À la Villa Médicis où elle a été pensionnaire, Hélène Giannecchini a travaillé avec Sasha Blondeau qui a composé des musiques pour son texte.

À lire – Hélène Giannecchini, Voir de ses propres yeux, Seuil, coll. « La Librairie du XXIe siècle », 2020.

Le jeudi 24 septembre 2020 - 20H00