La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

En cours de lecture

MICHEL WINOCK – BIENVENUE AU XXIe SIÈCLE

En dialogue avec Michelle Perrot

"En 1991, quand le rideau de fer de la Guerre froide est définitivement tombé, on a cru aux jours meilleurs. L’effondrement des tours de Manhattan, le 11 septembre 2001, nous a définitivement désillusionnés. En France, l’arrivée du national-populiste Le Pen au second tour de l’élection présidentielle a chargé notre horizon de noirs nuages. Quel bonheur individuel reste possible dans une Histoire toujours abreuvée de sang et de larmes ?"
Michel Winock

Michel Winock a tenu son journal toute sa vie. Pour évoquer ce troisième volume, il s’entretiendra avec l’historienne Michelle Perrot.

À lire – Michel Winock, Bienvenue au XXIè siècle – Journal 1996-2002, éd. Thierry Marchaisse, 2022.
– Michelle Perrot, Le Chemin des femmes, coll. « Bouquins », Robert Laffont, 2019.

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NICOLAS MATHIEU – CONNEMARA

Rencontre animée par Sophie Joubert

Hélène a bientôt quarante ans. Elle a fait de belles études, une carrière, deux filles et vit dans une maison d’architecte sur les hauteurs de Nancy. Elle a réalisé le rêve de son adolescence : se tirer, changer de milieu, réussir. Et pourtant, le sentiment de gâchis est là, tout a déçu. Christophe, lui, vient de dépasser la quarantaine. Il n’a jamais quitté ce bled où ils ont grandi, Hélène et lui. Il a fait sa vie à petits pas, remettant au lendemain les grands efforts et les grandes décisions. Aujourd’hui, il vend de la bouffe pour chien, vit avec son père et son fils, une petite vie calme et indécise. On pourrait croire qu’il a tout raté. Et pourtant, il croit dur comme fer que tout est encore possible. Connemara, c’est l’histoire d’une liaison, d’une tentative à deux dans une France qui bascule. C’est surtout le récit des comptes qu’on règle avec ses illusions et sa jeunesse, le récit d’une autre chance dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.

À lire – Nicolas Mathieu, Connemara, Actes Sud, 2022.

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« HISTOIRE DU SENSIBLE, HISTOIRE SENSIBLE » : GEORGES DIDI-HUBERMAN

En conversation avec Hervé Mazurel, Quentin Deluermoz & Anouche Kunth
Rencontre proposée par la revue Sensibilités

« Il n’y pas d’histoire qui ne soit sensible de part en part ».

Georges Didi-Huberman

La revue Sensibilités s’emploie à mieux saisir les ressorts sensibles de la vie collective. Elle s’efforce de décrire l’infinie variété des modes de présence au monde. Ou, dit autrement, des façons de sentir et de ressentir d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs. Ce faisant, elle explore la vie affective dans toutes ses dimensions : pulsions et désirs, perceptions et émotions, sentiments, passions et autres fantasmes… Pour fêter la parution de son 10e numéro, la revue et son comité de rédaction, en partenariat avec les éditions Anamosa, ont souhaité inviter le philosophe et historien d’art Georges Didi-Huberman pour discuter de son approche de la vie sensible et de ce qu’il appelle les « faits d’affects ». Les historiens Quentin Deluermoz, Anouche Kunth et Hervé Mazurel se relaieront pour évoquer avec lui la vie longue de l’image survivante, les métamorphoses du pathos et de ses représentations, la contagiosité des émotions politiques et, avec elle, des gestes de révolte et de soulèvement.

Pour l’anniversaire de la revue Sensibilités. Histoire, critique et sciences sociales (Anamosa), Quentin Deluermoz, Anouche Kunth et Hervé Mazurel, trois de ses animateurs, discuteront avec Georges Didi-Huberman de ses derniers livres autour de la vie sensible et des faits d’affects.

À lire – La revue Sensibilités n°10, « La guerre transmise », éd. Anamosa, 2021.
– Georges Didi-Huberman, Le Témoin jusqu’au bout. Une lecture de Victor Klemperer, Les éditions de Minuit, 2022.

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JEAN-CHRISTOPHE BAILLY - Entretien avec Johan Faerber

Jean-Christophe Bailly a publié plus de quarante livres. Avec lui, c’est toute la littérature d’essai qui prouve son importance, sa consistance, sa justesse critique. Et sa liberté d’allure. Par la délicatesse intense et obstinée de son approche, il a contribué à modifier notre regard sur des questions devenues, grâce à lui, non seulement plus présentes, mais aussi plus urgentes : le paysage, l’animal, la ville, les images, les formes.
Outre ce numéro spécial de la revue Critique entièrement consacré à son oeuvre, Jean Christophe Bailly vient de publier au Seuil Une éclosion continue, une réflexion sur le temps et la photographie.

À lire – Jean-Christophe Bailly, Café Neon et autres îles, Arléa, mai 2022 ;
– Revue Critique, Jean-Christophe Bailly, Poursuites, Janv-Fev 2022 ;
– Jean-Christophe Bailly, Une éclosion continue – Temps et photographie, coll. « Fiction et Cie », Seuil, 2022.

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« LE CORPS DES FEMMES » AVEC LAURINE THIZY & LUCILE GÉNIN

Un cycle proposé par Camille Froidevaux-Metterie

S’il n’y a pas d’écriture féminine, il y a assurément des écritures incarnées, des livres qui disent l’expérience vécue du corps des femmes. Celle-ci s’éprouve de mille manières singulières, elle est aussi le lieu d’une condition corporelle partagée, longtemps éprouvée sous le signe de l’objectivation, aujourd’hui réinvestie comme le lieu d’une libération. Ce cycle de rencontres fera entendre la voix de ces autrices qui font résonner cette aspiration, en dialogue avec la pensée féministe, dans la mise en commun des récits de soi.

À lire – Camille Froidevaux-Metterie, Un corps à soi, Seuil, 2021
– Laurine Thizy, Les maisons vides, L’Olivier, 2022
– Lucile Génin, De nouveaux endroits, Sous-sol, 2022.