La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

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GAËLLE OBIÉGLY – TOTALEMENT INCONNU

Lecture par l’auteure
Rencontre animée par Camille Thomine
La narratrice de Gaëlle Obiégly exerce le métier d’hôtesse – elle est donc habituée à « accueillir », ce qu’elle fait avec la voix intérieure qui, un beau jour, se met à lui dicter des instructions ou faire surgir des images surprenantes. Écouter et suivre les chemins parfois tortueux qui lui sont proposés soit, mais la narratrice prétend aussi être entendue.

Un texte à la délicatesse originale qui plonge le lecteur dans les méandres d’un esprit joyeusement grave, sérieusement touchant.

À lire – Gaëlle Obiégly, Totalement inconnu, Bourgois, 2022.

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ALICE ZENITER – TOUTE UNE MOITIÉ DU MONDE

Rencontre animée par Élisabeth Philippe

Depuis 2020, Alice Zeniter joue seule en scène son spectacle intitulé « Je suis une fille sans histoires » dans lequel elle interroge la représentation des corps féminins dans la littérature. Ce nouveau livre prolonge et étoffe ce travail qui consiste à regarder « toute une moitié du monde » par le prisme du romanesque. C’est un essai vagabond, une rêverie tour à tour sérieuse, rieuse, dénonciatrice ou tendre. Le personnage principal est une écrivaine-lectrice qui questionne les enjeux de la fiction, les explique, les déconstruit, les analyse.

À lire – Alice Zeniter, Toute une moitié du monde, Flammarion, 2022.

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PAULINE DELABROY-ALLARD – QUI SAIT

Lecture par Constance Dollé
Rencontre animée par Sophie Joubert

Avant sa grossesse, Pauline ne s’était jamais posé la question de l’origine des prénoms secondaires qui figurent sur ses papiers d’identité. Sa famille refuse de lui parler de Jeanne, Jérôme et Ysé qui vont devenir des prétextes, tremplins d’une enquête où l’imaginaire prend parfois le pas sur le réel, surtout quand il est insupportable. Un roman en forme de quête de soi où la fragilité de l’existence, l’évanescence du temps et des êtres, sont admirablement écrites.

À lire – Pauline Delabroy-Allard, Qui sait, Gallimard, 2022.

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REVUE LA DÉFERLANTE – « CE QUE #METOO A FAIT À LA LITTÉRATURE »

Lecture par Chloé Delaume
Suivie d’une table ronde avec Alice Zeniter, Kaoutar Harchi, Vanessa Springora & Axelle Jah Njiké

Cinq ans presque jour pour jour après le début du mouvement #MeToo, La Maison de la Poésie et la revue La Déferlante s’interrogent ensemble sur ce que ce mouvement mondial a changé à la littérature. En quoi l’amplification de la parole des victimes de violences sexuelles et des personnes sexisées dans ce mouvement planétaire a-t-elle bouleversé la manière d’écrire? Quels nouveaux récits #MeToo a-t-il produits ?

La table ronde sera animée par Iris Deroeux (journaliste indépendante, membre du comité éditorial de La Déferlante). Elle sera précédée d’une lecture de textes littéraires et féministes par Chloé Delaume.

À lire – Chloé Delaume, Le cœur synthétique, Seuil, 2020. Kaoutar Harchi, Comme nous existons, Actes Sud, 2021. Axelle Jah Njike, Journal intime d’une féministe (noire), Au diable vauvert, 2022. Vanessa Springora, Le consentement, Grasset, 2022. Alice Zeniter, Toute une moitié du monde, Flammarion, 2022.

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BRIGITTE GIRAUD – VIVRE VITE

Rencontre animée par Sylvie Tanette

« Si je n’avais pas voulu vendre l’appartement. » « Si je ne m’étais pas entêtée à visiter cette maison. » « Si mon frère n’y avait pas garé sa moto pendant sa semaine de vacances. » « S’il avait plu. » Voici quelques-unes des questions qui hantent ce récit remuant. Vingt ans après, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l’accident de moto qui a coûté la vie à son mari. Hasard, destin, coïncidences ? En tout cas, une suite de dérèglements imprévisibles qui se solde par une tragédie : « Nous avions oublié que vivre était dangereux. » Un livre marquant.

À lire – Brigitte Giraud, Vivre vite, Flammarion, 2022.