La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

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« LE FERTILE DIALOGUE » PAR ARTHUR H

Une histoire de résonance. Faire entrer en résonance des chansons inédites, à peine sorties de la matrice sonore, avec des textes littéraires. Une chanson, une lecture. Sentir comment les deux sources se rencontrent, s’amplifient, jouent ensemble. Chercher une forme de dialogue fertile entre deux perception d’un thème proche, une communauté d’esprit entre deux approches différentes. Une chanson, un texte. L’enrichissement de l’un par l’autre. Des chansons du disque « Mort prématurée d’un chanteur populaire dans la force de l’âge » qui vient de sortir et d’autres qui viennent à peine de naître.

À écouter – Arthur H, « Mort prématurée d’un chanteur populaire dans la force de l’âge », AllPoints, 2021.

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TANGUY VIEL – LA FILLE QU’ON APPELLE

Lecture par Ronan Letourneur
Rencontre animée par Nathalie Crom

Dans la ville fortifiée, il y a quelques légendes dont Maxime Le Corre, ancien champion de boxe. Après des déboires sentimentaux, Max a déposé ses gants et est devenu chauffeur du Maire. Lorsque sa fille Laura, 20 ans, revient en ville, il demande à ce dernier s’il pourrait l’aider à lui trouver un logement. L’édile proposera son aide, oui, après avoir vu la splendide jeune femme. Cependant que Max s’apprête à remonter sur le ring. La mécanique de l’emprise et de la violence est enclenchée, celle du roman dans le même temps : « l’absolue perfection » de Tanguy Viel !

À lire – Tanguy Viel, La fille qu’on appelle, éd.de Minuit, 2021.

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EMMANUELLE LAMBERT – LE GARÇON DE MON PÈRE

Lecture par Véronique Vella, sociétaire de la Comédie-Française
Rencontre animée par Raphaëlle Leyris

Le récit s’ouvre un dimanche de septembre 2019, un dimanche où le père « concret et nébuleux à la fois » d’Emmanuelle Lambert, se prépare à mourir d’un cancer de l’ampoule, un organe situé à la tête du pancréas.

Et pourtant, ce livre est un livre de vie. C’est que, par une douce ironie des mots, il est à l’image de ce personnage de père à la « chaleur explosive ». Il n’y a pas de gris ici, mais les couleurs éclatantes du souvenir, du mange-disques seventies aux yeux de Dalida.

Poignant et solaire, émouvant et lumineux, mélancolique sans le poids du pathos, familial et universel, le récit d’une fille raconte le père : mais le père aurait peut-être voulu un garçon. À l’hyperactif soixante-huitard, au Dieu imprévisible de l’enfance, à l’ex-enfant triste qui joue jusqu’au bout de sa vie y compris en abordant aux rivages de la fin, répond une fille, qui se construit comme une femme.

À lire – Emmanuelle Lambert, Le garçon de mon père, Stock, 2021.

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SOULEYMANE DIAMANKA – HABITANT DE NULLE PART, ORIGINAIRE DE PARTOUT

Lecture par l’auteur accompagné des dessins de Jean-Marc Lejeune

La tradition de l’oralité coule dans les veines du poète Souleymane Diamanka. Bordelais d’origine peul, il joue avec les mots et jongle entre les langues. En 2007, ses textes poétiques et métaphoriques font la richesse de son premier album L’Hiver Peul. Habitant de nulle part, originaire de partout, qui rassemble les textes de l’album et de nombreux poèmes inédits est son troisième ouvrage.

« J’ai été bercé par les vocalises silencieuses de mes ancêtres », rappelle-t-il, se souvenant aussitôt de la formule de sagesse que lui soufflait son propre père : « Si quelqu’un te parle avec des flammes, réponds-lui avec de l’eau. »

Ce soir, le poète slameur nous propose un récital poétique.

À lire – Souleymane Diamanka, Habitant de nulle part, originaire de partout, coll. « Poésie », Points, 2021.

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MARIA POURCHET – FEU

Lecture par l’auteure & Richard Gaitet
Rencontre animée par Raphaëlle Leyris

Laure, prof d’université, est mariée, mère de deux filles et propriétaire d’un pavillon. À 40 ans, il lui semble être la somme, non pas de ses désirs, mais de l’effort et du compromis. Clément, célibataire, 50 ans, s’ennuie dans la finance, au sommet d’une tour vitrée, lassé de la vue qu’elle offre autant que de YouPorn. A priori, tout les oppose. Et tout commence entre eux par une première fois pour le moins ratée. Mais le feu va les rattraper. Car une chose, au moins, les réunit : « la brûlure du réalisme ». En cette rentrée, Maria Pourchet fait la lumière sur cette obscure énigme : la passion.

À lire – Maria Pourchet, Feu, Fayard, 2021.