La Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie

Scène littéraire

Maison de la Poésie Paris

La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...

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« De ciel et de cendres » d’Henri Gougaud

Par Philippe-Jean Catinchi, Souleymane Diamanka, Yannick Jaulin & Thibault de Montalembert

À l’occasion de la parution de l’ultime roman du conteur visionnaire Henri Gougaud, la Maison de la Poésie rend hommage à cet artiste disparu il y a un an.
La soirée débutera avec une lecture portée par le comédien Thibault de Montalembert et ensuite commentée par Philippe-Jean Catinchi, journaliste au Monde.
Écrire pour consigner la justice implacable du tribunal de l’Inquisition, la haine et ses ravages, la liberté bafouée, les bûchers qui se dressent sous le ciel obscurci. Écrire pour porter témoignage. Écrire pour résister.
La seconde partie de la soirée sera composée de deux performances, l’une de Yannick Jaulin, conteur et acteur et l’autre de Souleymane Diamanka, poète et slameur.
Conter, slamer pour donner à entendre la mémoire des sources et les voix du passé, la musique du cœur du monde.

À lire – Chez Albin Michel : Henri Gougaud, De ciel et de cendres, 2025 – Contes impatients d’être vécus, 2023 – Souleymane Diamanka, De la plume et de l’épée, coll. « Poésie », Points, 2023

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Stéphane Bouquet - Tout se tient

Lecture par l'auteur
Entretien mené par Colombe Boncenne

Tout se tient explore la sensation de manque évoquée par Pasolini et Brecht, tout en interrogeant si ce vide est véritablement une absence ou si le monde offre déjà assez de matière pour l’émerveillement. Structuré en une diversité de formes (poèmes, proses, essai sur Pasolini), l’ouvrage capte les variations du quotidien et des saisons comme un baromètre du réel. Plutôt qu’un message, il propose une écoute attentive du dialogue entre soi et le monde, où la langue poétique devient l’espace où tout se relie.

À lire – Stéphane Bouquet, Tout se tient, P.O.L., 2025.

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Deborah Levy – Bleu d’août

Lecture par Constance Dollé
Entretien mené par Marie-Madeleine Rigopoulos
Interprète : Marguerite Capelle

Au sommet de sa carrière, Elsa M. Anderson perd ses moyens et quitte la Salle dorée de Vienne en plein récital du Concerto n°2 de Rachmaninov. Une fuite en avant qui prend rapidement la forme d’une quête d’identité. D’Athènes à Londres puis à Paris, Bleu d’août dresse le portrait éblouissant, tout en mélancolie et métamorphose, d’une femme empêchée de jouer sa partition tant qu’elle ne se confronte pas à son passé.

À lire – Deborah Levy, Bleu d’août, trad. de l’anglais par Céline Leroy, éd. du sous-sol, 2025.

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Marie NDiaye – Le bon Denis

Entretien mené par Sylvie Tanette

Dans cet autoportrait romanesque, Marie NDiaye propose quatre variations autour d’un événement essentiel de sa biographie : le départ brutal de son père sénégalais après sa naissance en France. Autour de ce point de bascule, Marie NDiaye tisse quatre histoires : la première met en scène sa mère à la mémoire défaillante qui se souvient, puis elle suit l’histoire de la jeunesse de ses parents. Le troisième temps est un monologue retraçant les vraies raisons du départ de son père. Enfin, dans le dernier mouvement, la narratrice a rendez-vous avec un père inconnu qui n’est pas celui qu’elle avait imaginé… Le bon Denis est un livre envoûtant. Il révèle une Marie NDiaye enfantine, malicieuse, surprenante. On y reconnaît à chaque page son visage, son sourire, sa timidité teintée d’insolence et de douceur. De liberté aussi.

À lire – Marie NDiaye, Le bon Denis, Mercure de France, 2025.

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Emil Ferris – Moi, ce que j’aime c’est les monstres

Entretien mené par Lucie Servin
Interprète : Fabienne Gondrand

En 2018, Emil Ferris et son alter ego loup-garou, Karen Reyes, surgissaient dans notre horizon pour soudain tout éclairer d’une lumière noire, gothique et pop. Nous offrant plus qu’un livre, elles nous ont ouvert un monde, où se redéfinissait la figure du Monstre. À l’occasion de la publication du deuxième tome de Moi, ce que j’aime c’est les monstres, Emil Ferris revient avec son dessin au stylo bille et un univers encore plus monstrueux.

Rencontre proposée en partenariat avec la revue Kometa.

À lire – Emil Ferris, Moi, ce que j’aime c’est les monstres (tome 2), éd. Monsieur Toussaint Louverture, 2024.