HUGO LINDENBERG – UN JOUR CE SERA VIDE
Lecture d’extraits par Grégoire Leprince-Ringuet

Un enfant de 10 ans est confié à sa grand-mère en Normandie. C’est un garçon inhibé, mais au regard acéré. Il se choisit un ami pour l’été : Baptiste. Honte sociale, traque de substituts affectifs : l’amitié naissante se mue en fascination. Une amitié d’autant plus forte qu’elle se fonde sur un déséquilibre : la famille de Baptiste est l’image d’un bonheur que le narrateur cherche partout, mais qui se refuse à lui. Cet été-là, déchiqueter une méduse échouée avec un bâton devient une épopée et sauver son camarade des sables mouvants une fresque romantique. Un premier roman d’initiation très réussi, servi par une écriture admirable.

À lire – Hugo Lindenberg, Un jour ce sera vide, éd. Christian Bourgois, 2020.