Abécéd’Air et de Feu - J de Jardin
Une chronique sonore d'Anne Mulpas - poème 4. Une lettre > un mot et le voyage commence, l'imaginaire se déplie, combine intime, social et politique, récit vrai et fictif, le quotidien et l'utopie au creux du poétique.

Jardins suspendus de Babylone et Jérusalem céleste.
Jardin comme un poème — corps et substance.
Sol et ciel.
Art et nature.
Sciences et sacré.
Jardin serait le tracé émouvant de la rencontre, de l’étreinte des polarités. Une « irréductible singularité ». Un tracé donc.
Jardin et Paysage, vie maritale.
Le paysage instaure la distance, il absorbe la vue — l’homme s’y excentre, s’y découvre par le seuil du regard qui taille l’espace et le cadre.
Le jardin, on est en lui.
Dans lui.
Embryon d’être croissant dans le ventre de l’infini.
Des songes placentaires.
Le Jardin enfante.

Mercis fraîchement cueillis à Fred Griot
et Isabelle Delatouche.